En général, la santé d’une économie et le dynamisme de son secteur immobilier sont fortement corrélés : on dit que quand l’immobilier va, tout va (en même temps on dit aussi ça de l’automobile).
Du fait du poids de cette activité dans l’ensemble de l’activité, il est certain que la dynamique des transactions, ajoutée à la hausse continue des prix, en particulier dans les grandes métropoles, contribuent lourdement à la croissance générale, même si cela peut créer une bulle spéculative. On l’a connue, même rarement à Paris, dans les années 90.
Mais au-delà de ces effets mécaniques, l’appréciation des biens immobiliers peut engendrer une dynamique « psychologique » : les ménages propriétaires se sentent plus riches, donc consomment plus. Évidemment cet effet s’inverse en cas de chute des prix !
Par ailleurs l’immobilier, et en particulier, l’investissement locatif, constitue une valeur refuge, un placement « sans risque » à long terme, particulièrement attirant en période d’incertitude tant économique (comment vont évoluer les marchés d’actions, réforme des retraites…).
Les grincheux, y compris notre président, diront que l’immobilier fausse une bonne allocation des ressources en capital, qui sans cela iraient vers le secteur productif et les entreprises, mais doit on rappeler que tout le monde n’est pas investisseur, l’appétence au risque est faiblement partagée et que dans un contexte d’argent facile, il est plus facile d’emprunter pour un achat d’appartement que pour un PEA !
Et puis et surtout, créer et gérer un patrimoine c’est avoir confiance dans le long terme : les bons investissements fonciers ne sont jamais spéculatifs contrairement au marché mobilier.
Acheter un bien pour l’occuper avec sa famille ou pour le louer, c’est s’engager à l’entretenir, pour qu’il ne perde pas sa valeur initiale. Cette valeur cardinale s’exprime particulièrement bien dans la loi Energie et Climat qui va obliger les propriétaires à rénover leur logement pour les rendre « neutres » à terme et à court terme, réduire la facture d’électricité des occupants. Si comme cela est annoncé, cette législation est accompagnée d’aide pour les plus modestes, c’est tout bénéf…moralement.
Et puis, n’oublions pas que le mouvement d’urbanisation est une tendance inexorable constatée partout dans le monde : selon l’ONU en 2050 plus des deux tiers de la population mondiale vivront dans des villes, souvent des mégapoles de plusieurs millions d’habitants.
Loin de nos rêves de retraite active dans des campagnes isolées mais ultra connectées, la réalité est que le développement des services, l’homogénéisation des modes de vie et la frugalité recherchée au niveau des transports, vont continuer à favoriser les regroupements humains.
Pour revenir à notre sujet plus prosaïque, investir dans l’immobilier, dans l’ancien via la rénovation, ou dans le neuf soumis aux nouvelles normes, c’est quelque part contribuer à l’émergence de nouveaux modèles urbains : quelle meilleure façon de montrer sa confiance en l’avenir et de participer à le forger ?
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