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isabelle mayneris

Alfortville, la douce oubliée du Grand Paris



La première impression quand on passe le pont de Charenton, c’est le calme provincial qui baigne cette commune coincée entre la Marne et la Seine. Moins visible des parisiens que sa voisine en bordure du bois, Alfortville est victime de la frontière physique de l’autoroute.

Elle est si proche de Paris qu’elle bénéfice à peine du coup de projecteur du Grand Paris.

Soyons clair, Alfortville est tout sauf enclavée : en ces temps de vélomania, le centre-ville est à moins de 5 km de Paris par les berges de Seine.

Le RER D et la ligne 8, qui longe Alfortville, mettent Châtelet et les grandes gares à moins de 20 minutes du centre.

Enfin le Grand Paris n’a pas oublié Alfortville : le Grand Express ou ligne 15 reliera Orly et Saint Denis en passant par Vert de Maisons au Sud.

Mais ce n’est pas du tout ce que je voulais vous raconter sur Alfortville.

Car ce qui séduit d’abord ce sont ses bords de Seine, beaucoup plus bucoliques que sa voisine d’en face, l’industrieuse Ivry, avec ses petits pavillons et ses longues voies cyclables.



Les péniches, le pont des Anglais, façon Brooklyn Bridge, ses jardins et ses quartiers sud en voie de rénovation avec la destruction des tours des années 50.

Le charmant centre-ville, autour de sa mairie néo-classique et son jardin, une petite rue commerçante doucement provinciale et déjà un Monop qui annonce la gentrification de la ville.

Et en chiffres ?

La « discrète » reste très abordable, en moyenne 5 120 du m2 (pour info, Charenton sa voisine est déjà passée au-dessus de 8 000€/m2 !)

Mais surtout la dynamique continue : seul néo-faubourg parisien de la zone à progresser en 2021, Alfortville a pris 28% en 5 ans : pas si mal pour une douce endormie ?


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